mardi 1 octobre 2013

Marcel Bonin — Portrait d’un joueur francophone de la LNH dans les années 50

Dickie Moore, Jean Béliveau et Marcel Bonin en 1959.

L’ailier gauche, Marcel Bonin, a joué dans la Ligue Nationale de hockey pendant neuf saisons. Natif de Montréal, il est déménagé très jeune à Joliette dans Lanaudière. Lui qui a pratiquement grandi dans la cour arrière du Canadien, il a pourtant fait ses débuts dans la Ligue avec les Red Wings de Detroit dans la saison 1952-53. Heureusement, il a pu terminer sa carrière avec le Canadien, qui ne lui avait pourtant pas offert sa première chance.

Contrairement à la croyance populaire, le Canadien n’avait pas un droit exclusif sur tous les joueurs francophones du Québec. Dans les années 1920 et 1930, l’influent propriétaire du Canadien, Léo Dandurand, avait obtenu le droit d’aligner tous les francophones qu’il souhaitait avec le Canadien. Il s’agissait  cependant d’une entente tacite que les autres propriétaires respectaient, voyant bien l’importance du marché francophone montréalais. C’était par cette règle officieuse que Dandurand avait pu obtenir le droit d’aligner sa première supervedette, Howie Morenz. Pourtant, Morenz, natif d’Ontario, ne parlait pas un mot de français. Il était d’origine suisse et Dandurand avait du recourir à une ruse en prétendant que la Suisse était un pays francophone. Subterfuge car le père de Morenz provenait plutôt de la partie germanique de la Suisse. 

Officiellement, la pratique du repêchage systématique des deux meilleurs francophones québécois n’a eut court que dans les années 1960 sous le règne du directeur général du Canadien, Sam Pollock, qui avait fait entériner cette règle par les autorités de la Ligue de façon à protéger son territoire avant l’expansion de 1967. Les deux derniers joueurs francophones repêchés grâce à cette règle ont été Marc Tardif et Réjean Houle.

L’insistance des autres équipes a mis fin à cette pratique injuste l’année suivante. Heureusement car cette saison-là, Gilbert Perreault allait devenir le premier choix du repêchage. Les Sabres de Buffalo, nouvellement arrivés dans la Ligue en même temps que les Canucks de Vancouver, choisissaient ce grand joueur pour bâtir leur concession.

Si cette règle avait été reconduite quelques autres saisons, le Canadien aurait pu aligner Perreault, Lafleur et Dionne dans la même équipe.

Marcel Bonin et Jean Béliveau avec les As de Québec 
Dans les années 1950, au moment où Marcel Bonin débutait sa carrière, le Canadien avait une longueur d’avance sur les autres équipes pour dépister le talent au Québec. Les meilleurs joueurs amateurs signaient un contrat appelé «formule B» qui les liait à l’équipe à jamais. Jean Béliveau avait signé ce type de document alors qu’il s’alignait pour les As de Québec. Aussitôt qu’un joueur qui avait signé une formule B passait dans les rangs professionnels, il devait s'aligner avec l'équipe de la LNH avec laquelle il avait signé ce contrat.

Marcel Bonin avec les As de Québec.
Québec avaient misé gros sur Béliveau. On lui doit même une partie de la rentabilité de la construction du Colisée, le même édifice qui accueillera les Nordiques plus tard. Un incendie avait détruit le vieil aréna et la ville de Québec ne se voyait pas sans hockey. Elle a immédiatement fait construire un nouvel édifice ultramoderne. Frank Byrne, un des grands bonzes du hockey à Québec, avait misé sur un jeune inconnu de Victoriaville pour emplir cet édifice. C’est ainsi que Jean Béliveau a fait ses débuts avec les Citadelles de Québec. Sitôt son stage junior terminé, Béliveau a décidé de demeurer à Québec en guise de gratitude envers sa ville d’adoption en s’alignant pour les As dans la Ligue sénior du Québec, au grand dam de la direction du Canadien. Le public remplissait les gradins du nouvel amphithéâtre pour voir jouer ce jeune prodige. Il n’était donc pas surprenant que Québec ait fait des pieds et des mains pour garder le grand Jean dans l’uniforme des As. Béliveau était heureux et fort bien traité à Québec. Il faisait même un salaire supérieur à celui des joueurs du Canadien. Frank Selke, le directeur général du Canadien, n’était pas reconnu pour sa générosité.

La Ligue sénior du Québec, dont les As faisaient partie, avait le statut de ligue amateure. Frank Selke avait dû manigancer pour changer le statut de la ligue dans le but d’acquérir les services de Béliveau. Le Canadien était déjà propriétaire du Royal de Montréal — l’équipe était pilotée par Elmer Lach, ancienne grande vedette du Canadien et ami de Selke. Le Canadien subventionnait largement les frais des Cataractes de Shawinigan et aidait certaines équipes en difficultés financières comme les Saints de Sherbrooke. Selke a forcé la ligue à tenir un vote sur son statut qui la ferait passer d’amateure à professionnelle. Comme plusieurs équipes comptaient sur son appui pour obtenir des joueurs et du financement, Selke a pu obtenir un vote majoritaire. Seuls les As s`étaient opposé au changement de statut. La ligue devenant officiellement professionnelle, Béliveau, qui avait signé une formule B, devait donc joindre les rangs du Canadien car, légalement, il ne pouvait jouer pour aucune autre équipe professionnelle.

Son coéquipier avec les As, Marcel Bonin, n’avait pas droit au même traitement royal que la grande vedette des As. C’était pourtant sur la glace du Colisée que Bonin avait décroché son premier contrat professionnel pour Rochester dans la Ligue américaine de hockey. «Il existait plusieurs types de contrats à cette époque, des formules A, B ou C. J’avais signé une formule C avec Rochester, une équipe affiliée aux Red Wings de Detroit», racontait Marcel Bonin. «Lorsqu’on signait une formule C, on appartenait à l’équipe du circuit mineur à tout jamais et on obtenait un beau 50$ de boni à la signature!», ajoutait-il en riant. «Le recruteur qui m’avait fait signer ce contrat m’avait invité à la rôtisserie pour fêter l’événement. Lorsque je suis ressorti du restaurant, j’avais presque dépensé toute la somme», disait-il en riant.

Le Canadien avait tardé à mettre Bonin sous contrat ou ils n’avaient pas vu le potentiel de ce dynamique joueur. Les Red Wings ont profité de l’omission du CH. Les Red Wings de Detroit sont venus disputer un match préparatoire face aux puissants As pilotés par Punch Imlach et guidés par la jeune sensation, Jean Béliveau. C’est plutôt le jeune Marcel Bonin qui en a profité pour leur en mettre plein la vue en «brassant» allègrement tous les joueurs des Red Wings. Les Wings n’étaient pourtant pas dépourvus de joueurs robustes dont Gordie Howe et le dangereux Ted Lindsay, la terreur de la LNH.

Une embauche percutante
«Punch Imlach (l’entraîneur des As) m’avait averti de me méfier de Ted Lindsay qui était très sournois et qui avait l’habitude de garder son bâton lors des bagarres et de s’en servir», confiait Marcel Bonin. Comme ça devait arriver, Lindsay a tenté de s’en prendre à Bonin. Le jeune joueur des As n’a pas hésité et il a frappé le premier. Deux bonnes gauches au menton de Lindsay qui tentait de l’atteindre avec son bâton. Le dangereux Lindsay a été envoyé au plancher, le bâton toujours entre les mains. Escorté par l’arbitre vers le banc de punition, Bonin était passé devant le banc des As et il a dit en riant : «Tu avais raison Punch, il n’a jamais lâché son bâton».

Marcel Bonin n’a pas joué pour Rochester cette saison. Ce  jour-là, il avait convaincu les Wings de lui faire une place dans leur alignement. Il a passé trois saisons à Detroit se contentant d’un rôle effacé et d’un temps de glace limité au sein de cette puissance de la Ligue. Pendant son séjour avec les Red Wings, ils remportent le championnat de la ligue à chaque saison et Marcel inscrit son nom sur la Coupe Stanley à deux reprises. 

L’émeute au Forum
C’était dans l’uniforme des Red Wings que Marcel Bonin a assisté à la fameuse émeute au Forum de Montréal. Le public montréalais révolté par la suspension de son idole, Maurice Richard, qui était à la veille d’enfin remporter son premier championnat des marqueurs, avait tenté de s’en prendre à l’arrogant président de la LNH, Clarence Campbell. De plus, cette suspension ouvrait grande la porte aux Red Wings qui tentaient à nouveau de remporter le championnat de la ligue en devançant le Canadien en fin de saison. Marcel Bonin racontait : «Nous n’avons rien vu de l’émeute, Aussitôt les gaz lacrymogènes lancés, la partie a été annulée. Un autobus est entré dans le garage du Forum, nous sommes montés dedans et nous n’avons rien vu». Une page d’histoire s’est écrite ce jour-là sans que Marcel n’y voit quoi que ce soit, mais les Red Wings ont remporté le championnat, cristallisant la révolte des francophones.

L’éclosion de la carrière de Marcel Bonin s’est faite cette saison-là (1954-1955) où il avait amassé 16 buts et 20 passes malgré un temps de jeu limité avec les puissants Wings menés par Howe, Lindsay et Sawchuk. Son sort allait être lié à un autre jeune joueur qui faisait ses débuts avec Detroit en même temps que lui, le gardien Glenn Hall.

Jack Adams, le directeur-gérant des Red Wings, jugeait que le jeune Hall était apte à remplacer le légendaire Terry Sawchuk. Dans un spectaculaire échange impliquant neuf joueurs, il a envoyé Marcel Bonin en compagnie de Terry Sawchuk, Vic Stasiuk et Lorne Davis aux Bruins de Boston. En retour, il obtenait Warren Godfrey, Réal Chèvrefils, Gilles Boisvert, Ed Sanford et Norm Corcoran, un échange largement à l’avantage des Bruins.

Les attentes des Bruins étaient grandes à la suite de cet échange. Pourtant rien n’a fonctionné comme prévu pour les Bostonniens. Croulant sous la pression, Sawchuk a connu une de ses pires saisons et Marcel, malgré l’ajout d’un A sur son chandail, n’a pu transporter les Bruins en séries avec sa fougue. Pour la première et dernière fois de sa carrière, une équipe qui aligne Marcel Bonin ne remportera ni championnat, ni Coupe Stanley. Après une année décevante à Boston, les Bruins retournent Sawchuk à Detroit et Marcel a été prêté aux As de Québec qui en étaient bien heureux.

En 1957-1958, Bonin retourne dans la LNH là où il aurait dû commencer : avec le Canadien. Marcel, qui s’était donné pour mission de devenir à Jean Béliveau ce que Ted Lindsay était à Gordie Howe, retrouvait son vieux coéquipier du temps des As de Québec. Piloté par Toe Blake, le Canadien remporta une troisième Coupe Stanley d’affilée. C’était aussi la troisième fois où Marcel gravait son nom sur la Coupe.

1959, des séries magiques
En 1958-59, Marcel remporta à nouveau la Coupe dans l’uniforme du Canadien. Il se contentait d’un rôle modeste de joueur d’utilité durant la saison, mais le grand Maurice Richard était blessé pendant les séries. Le Rocket ne jouera que quatre matchs et n’obtiendra aucun point dans le «détail». Marcel Bonin se retrouva donc à remplir son rôle au sein du premier trio avec Henri Richard et Dickie Moore. Marcel a demandé à Maurice Richard de lui prêter ses gants pour jouer une partie. Armé des gants de Maurice Richard, Bonin compta durant la partie, comme si le Rocket y avait laissé ses mains magiques. Bonin, plus reconnu pour sa fougue au jeu que pour ses habiletés de compteur, supplia Maurice de lui laisser ses gants pour le reste des séries. Il compta 10 buts en 11 matchs éliminatoires, lui qui n’a pourtant jamais réussi plus de 17 buts en saison régulière dans la LNH et il finira au premier rang des buteurs du CH dans ces séries. Mieux encore, Marcel a eu l’honneur de déjouer le gardien des Maple Leafs, Johnny Bower, et de compter le but qui donnait la Coupe au Canadien.

On pourrait croire que de pareils succès constituaient les faits saillants de la carrière de Marcel Bonin, mais, lorsqu’on lui a demandé quels étaient les meilleurs souvenirs de sa carrière, il a répondu: «Mes coéquipiers sont mes meilleurs souvenirs. Toute cette camaraderie et cette complicité me manquent. Ce sont sûrement les meilleurs souvenirs que je garde du hockey.» Cette réponse illustre bien le type de joueur qu’était Bonin: un joueur dévoué à son équipe et ses coéquipiers qui faisait passer les succès de l’équipe avant ses exploits personnels. 

Marcel Bonin a principalement joué sur un trio avec Jean Béliveau et Bernard Geoffrion lors de son passage avec le Canadien. Il a toujours été celui qui allait récupérer la rondelle dans les coins de la patinoire (un rôle dans lequel il excellait) pour la passer à ces compagnons de trio qui, eux, comptaient les buts. Il était aussi au premier rang lorsqu’on s’attaquait à eux. Lorsqu’un joueur adverse tentait de s’en prendre à ses coéquipiers vedettes, il savait qu’il aurait à répondre de ses gestes face à Bonin qu’on appelait «l’ours de Joliette». Au fil des années, Marcel n’avait plus à lâcher les gants fréquemment, sa réputation de bagarreur était bien établie et peu de joueurs, même les plus durs, osaient l’affronter. «J’ai affronté Lou Fontinato à plusieurs reprises. Il ne m’a jamais battu ni même inquiété. Après quelques bagarres, il a cessé de nous chercher noise.», nous avait-il déclaré en riant. À cette époque, Marcel n’avait qu’à s’interposer dans les échauffourées et se contentait d’entourer l’agresseur de ses puissants bras pour les neutraliser et faire sentir son inquiétante présence.

Après le hockey
Une blessure au dos a forcé Marcel à quitter le hockey à 31 ans au milieu de la saison 1961-62. Il est retourné vivre à Joliette où il est devenu policier pendant quelques années puis intervenant social dans une polyvalente de cette ville. Pour beaucoup de jeunes de la région qui ont fréquenté cette école, Marcel Bonin était ce sympathique, mais intimidant personnage qui arpentait l’école avec son énorme trousseau de clés. Jusqu’au bout Marcel aura fait régner l’ordre autour de lui dans la bonne humeur. Les jeunes de la région, comme ses coéquipiers d’autrefois, ont découvert un individu coloré et chaleureux qui sait vous mettre à l’aise dès le départ.

Aujourd’hui, Marcel est retiré et vit toujours à Joliette. Il s’est départi de la plupart de ses souvenirs de son passage dans la LNH. Il parle généreusement de cette époque, mais les seuls souvenirs qu’il en conserve sont dans sa mémoire. Ce dont il est le plus fier est la réussite de ses enfants qui ont tous fréquenté l’université avec un grand succès. Ils sont soit en médecine ou artistes. «Pas mal pour ma femme et moi qui n’avons qu’une neuvième année à deux!», nous a-t-il dit en riant. Lui même a grandement surpassé les limites de ses brèves études et il est devenu un passionné d’histoire de Lanaudière. Il possède des centaines de livres anciens qu’ils a tous lus et relus.

Nous vous convions donc à découvrir un peu plus ce charmant monsieur qui a eu l’amabilité de répondre à nos questions sur cette brève vidéo tournée à son domicile. Il y raconte avec son langage coloré quelques histoires qui ne sont pas racontées dans le texte précédent. Cette vidéo a été présentée en février 2012 lors d’une soirée bénéfice pour la construction d’une patinoire recouverte dans le village de Saint-Esprit, à quelques kilomètres de Joliette.

Au delà de la grande générosité dont il a fait preuve lors de cette soirée, elle nous aura permis de découvrir un homme remarquable qui nous a profondément touché par sa grande bonté et son humilité.

samedi 21 septembre 2013

Le Salon des collectionneurs de Montréal sera tenu les 25, 26 et 27 octobre 2013.

Léandre Normand, organisateur de l'International des collectionneurs de Montréal, vient tout juste de confirmer les dates du 25 au 27 octobre pour son édition automnale du salon de 2013.

Il s'agit du plus grand salon pour les collectionneurs d'articles sportifs au Québec. M. Normand nous offre une amusante surprise lors de ce salon en invitant d'anciens lutteurs à venir autographier les souvenirs des amateurs. On aura dans le coin rouge les anciens méchants Paul Leduc, Pierre-Carl Ouellette, Neil Guay (Le Bourreau) et Paul Vachon, frère de l'illustre Mad Dog. Amusant.

Le vendredi soir, de 18h à 19h, Larry Robinson sera présent pour autographier vos souvenirs. Samedi, ce sera au tour de Dick Duff, Ralph Backstrom et Claude Lemieux. Petr Svoboda sera le dernier invité dimanche.

Le salon est tenu au Centre Pierre-Charbonneau sur la rue Viau à Montréal.

dimanche 2 juin 2013

Erreur d’impression: que valent des objets de collection erronés?


Il arrive parfois (très rarement) de trouver certaines cartes de hockey ou autres objets de collection qui comportent des erreurs d’impression. En principe, ces erreurs leur confère une valeur supérieure. Elles peuvent même parfois les rendre hors de prix, mais où trouver les collectionneurs prêts à payer un prix exceptionnel pour ces objets?

Marc-Olivier Trépanier, lecteur du blogue, nous envoie un étrange macaron illustrant le joueur du Canadien, Al MacNeil. Il nous demande de déterminer la valeur de cette pièce mal imprimée, autant au recto qu’au verso. Tout d’abord, il semble que l’image illustrée sur ce macaron soit une impression du jeton Shirriff d’Al MacNeil. On trouvait ces jetons dans les boîtes de gelée Shirriff. Une série de ces promotions était entièrement métallique, contrairement aux autres séries dont les jetons étaient faits de plastique. Le résultat est complètement raté, mais la pièce erronée est unique. 

À notre avis, elle n’a pas une grande valeur car elle est trop mal réalisée pour être attrayante, mais il n’est pas impossible que certains collectionneurs la trouvent irrésistible et soient prêts à investir une jolie somme. Nous nous en remettons donc à vous. Nous sollicitons votre opinion sur cette pièce: À votre avis, quel en est sa valeur? Connaissez-vous des collectionneurs qui apprécieraient ce genre de macarons?

Nous attendons vos commentaires. Merci.

Des commentaires? Des suggestions? N’hésitez pas à nous écrire. 


mardi 23 avril 2013

Le palmarès des plus étranges objets de hockey à collectionner


Le livre Vintage Hockey Collector présente des objets parfois insolites associés à notre sport national et nous fait regretter que la LNH se montre si gourmande en redevances pour utiliser son image. Plusieurs entreprises se sont servies de nos sportifs favoris pour promouvoir leurs produits et ces articles sont devenus des objets de grande convoitise.

Si parfois cela a donné des séries magnifiques, il faut aussi dire que de sérieuses dérives sont survenues. Voici un court palmarès très subjectif des plus étranges réalisations d’objets promotionnels devenus aujourd’hui des objets de collections.

Les cartes Frito-Lay Breakaway
En 1972-73, on trouvait dans les sacs de croustilles Frito-Lay des cartes numérotées de 2 pouces par 3 pouces qui étaient… franchement laides. Ces cartes devaient être retournées à l’entreprise pour participer à un concours. On les collectionne toujours. Elles ne coûtent pas très cher, mais valent-elles le prix qu’on y met?

Les rondelles à sundae Dairy Queen (1977-78)
L’idée d’associer la crème glacée au hockey sur glace est brillante.
Le problème de cette promotion était que l’écusson aux couleurs de l’équipe de hockey était situé sous la coupe glacée en forme de rondelle. Pour apercevoir l’emblème de l’équipe illustrée, il fallait soit la lever haut dans les airs ou attendre d’avoir terminé la dégustation et rincer le récipient. Manger de la crème glacée en plein air est une activité salissante. La plupart des consommateurs se dépêchent de jeter le récipient collant une fois la coupe terminée. C’est pourquoi ces coupes sont rares et difficiles à trouver.

Les minis bâtons de hockey Post
Les céréales ont toujours tenté d’attirer la faveur des jeunes. En 1970-71, les céréales Post offraient un mini bâton de hockey en plastique rouge ou bleu dans chacune de ses boîtes de céréales toujours trop sucrées au goût des parents. Les jeunes trouvaient dans un emballage cellophane un bâton, une rondelle et six petits autocollants pour décorer le bâton. Tirés d’une série de 10 différents, les bâtons étaient petits (six pouces et quart) et les autocollants qu’on y apposaient l’étaient davantage de sorte que plus on jouait avec, plus on perdait les enjolivures. Ces bâtons se vendent une somme impressionnante lorsqu’ils sont en bon état et que dire s’ils sont toujours dans le cellophane d’origine…

Les billes Post
Dans la catégorie trouver-un-moyen-pour-vendre-des-céréales-aux-enfants, une de nos promotions préférée était celle de la marque Post qui, en 1968-69, insérait dans ses boîtes de céréales pour enfants une bille avec une image de joueurs du Canadien ou des Maple Leafs. La série comprenait 30 billes, 15 rouges du Canadien et 15 bleues des joueurs des Leafs. La faiblesse de produit était que les portraits des joueurs étaient recouverts de plastique transparent, ce qui les rendaient un peu flous. On pouvait aussi se procurer un planche de jeu et un livret d’instruction en plaçant une commande postale. La planche de jeu était faite d’un plastique qui résiste mal à l’usure du temps. On peut se procurer l’ensemble des billes et la planche de jeu pour environ 300$ chacun. Ouf…

Les bouchons de bouteilles Coke et Sprite
En 1964-65, les boissons gazeuses Coke et Sprite encapsulaient leur breuvage avec un bouchon orné d’une tête découpée d’un joueur de la LNH. 108 joueurs différents à collectionner qu’on pouvait positionner sur une planche de présentation disponible par commande postale. Les capsules Sprite étaient naturellement moins populaires; elles sont donc plus rares aujourd’hui. Cette collection comporte des risques: la planche de plastique s’effrite avec le temps et le métal des bouchons peut rouiller.

Les tuiles H. M. Cowan
Très étrange idée que de produire des tuiles illustrées de joueurs de hockey de la LNH. Qu’à cela ne tienne, elles sont malgré tout très jolies. La série comprend 104 joueurs différents imprimés sur des tuiles de céramique de 6 pouces carrés recouvertes de liège à l’arrière. Les tuiles valent de 50$ à 1000$ chacunes.

Timbre IGA 1968
Les timbres IGA
La chaîne d’épiciers IGA s’est associée au Canadien de Montréal de 1967 à 1969 en produisant plusieurs séries de timbres à l’effigie des joueurs de la sainte-flanelle que les clients devaient coller sur des cartes récompenses. Imprimées au coût minimal, ces timbres sont franchement laids et coûtent chers. Les 19 cartes de la série 1 de 1968-69 ont un prix estimé à 800$. On passe…






La bouteille d’assouplissant Fleecy
Probablement l’item de collection le plus étrange présenté dans le livre Vintage Hockey Collector. À l’envoi d’une étiquette du produit
assouplissant de marque Fleecy et de la somme de 2,95$, on pouvait se procurer un casque Spalding blanc, rouge ou bleu d’une valeur de 5,40$. Selon le Vintage Hockey Collector, la bouteille d’assouplissant vaut la modique somme de 125$ et la publicité imprimée mettant en vedette Ron Ellis des Maple Leafs de Toronto a une valeur estimée de 65$. Avouez que rêvez d’une bouteille d’assouplissant comme celle-là.


Des commentaires? Des suggestions? N’hésitez pas à nous écrire.  arivest@lapresse.ca


Vintage Hockey Collector, le livre pour tout savoir sur les collections de hockey


Vous avez mis le doigt dans le tordeur qui happe les collectionneurs de hockey? Vous voulez tout savoir sur le monde des memorabilias et cartes de hockey? Le livre Vintage hockey collector price guide de Bobby Burrell est alors devenu un must pour vous.  Grand collectionneur de vintage*, Burrell a recensé un maximum d’items qui font l’envie des «hockeyphiles» à partir du début de la production d’objets de collections (1910) jusqu’à la fin des années 1980, date du grand crash — le marché des cartes de hockey s’est emballé furieusement à la fin des années 1980 pour s’effondrer lourdement au début de la décennie 90.

L’intérêt du livre réside dans la classification chronologique de ces artéfacts et, surtout, dans les photos contenues (2800, selon la couverture) dans le livre de 310 pages toutes en couleurs. Le recueil est divisé en décennies en partant du plus vieux matériel, soit la série de 36 cartes de hockey d’Imperial Tobacco appelée C56 et la fabuleuse série de 45 cartes postales Sweet Caporal 1910-11, série la plus coûteuse actuellement. Une série complète gradée de ces cartes a récemment été vendue pour la modeste somme de 158 678$ sur le site d’enchères Classic Auctions. Cette somme n’inclut pas les frais du marchand et les taxes (ajoutez près de 40% au total).

Le livre fait un survol exhaustif de toutes les séries possible, mais, en plus, il illustre tous les items qui s’y rattachent comme le papier d’emballage du paquet dans lesquelles les cartes étaient contenues, les boîtes de cartons qui contenaient tous ces paquets, les insertions spéciales dans chaque série, etc. Toutes ces choses sont hautement recherchées par les collectionneurs et souvent plus rares que les cartes elle-mêmes.

Au haut de chaque page se trouve un bref descriptif technique des items: dimension des cartes, nombre de cartes dans la série et autres détails intéressants. On y inclut aussi une évaluation des coûts d’acquisition sur le marché. Cette échelle d’évaluation est très approximative, loin de suivre les tendances du marché comme le magazine Beckett auquel on vous conseille de vous référer pour une évaluation plus précise. Cette partie est à prendre avec un grain de sel. Le bouquin date déjà de quelques années. Il faut considérer une certaine évolution du marché même si les prix sont plutôt stagnant où, au mieux, en très légère hausse. Deuxièmement, l’évaluation de certains items est parfois erronée. Normal, on ne magazine généralement qu’une seule fois un item. Il est possible que Burrell ait acquis un objet depuis longtemps ou lorsque sa valeur était plus élevée ou l’inverse. De plus certains items sont sujets à des modes, même dans le milieu des objets antiques. Il faut donc prendre les prix suggérés par Burrell comme une base d’évaluation plutôt que comme une référence absolue.

Un travail de moine
Burrell a fait un travail colossal pour rassembler et photographier
La série 1971-72 d’OPC avec toutes ses variantes:
carte, arrière de la carte, paquet complet,
insertions, emballage et boîte complète.
tous ces items et mérite un sacré coup de chapeau pour cet exploit. Bien sûr, tout n’est pas parfait. On recense quelques erreurs dans le bouquin. Par exemple: on attribue les dates de 1911-12 à la série de cartes postales mentionnée plus haut alors que la plupart des experts datent la série de 1910-11. Autre erreur:  la série des Ice Kings de 1933 est illustrée par une carte de Tiny Thompson de la série 1937 — une erreur navrante car cette série aux tons sépias agrémentés d’une touche de couleur chair dans les visages était particulièrement réussie. Le principal reproche qu’on pourrait faire à ce livre — et il est mineur — est l’absence de graphisme adéquat. L’esthétique de la présentation est faible et le texte se poursuit parfois jusqu’à l’intérieur du pli, rendant la lecture ardue. Des erreurs qu’un graphiste chevronné aurait évitées. Un graphiste aurait aussi évité la principale maladresse du livre: sa page couverture à l’esthétique douteuse.

Malgré tout, le livre de Burrell est un objet indispensable pour les collectionneurs. Non seulement, il est fort utile, mais il constitue un très bon livre de chevet pour tout amateur. On peut se le procurer à l’adresse suivante vintagehockeycollector.com pour 40$ ou chez plusieurs marchands de souvenirs sportifs.

* Le terme vintage est généralement employé par les collectionneurs pour définir ce qui date d’avant 1990. Chacun possède sa définition; certains disent que tout ce qui est plus vieux que 1980 n’a plus de réelle valeur de collection et, par le fait, ne mérite pas d’être appelé «vintage». D’autres sont plus puristes dans leur appellation et arguent que la série 1971-72 fut la dernière qui méritait ce sceau symbolique.

vendredi 19 avril 2013

Les Bulldogs de Québec et la naissance du hockey de Marc Durand, le passionné


Amateurs d’histoire du hockey, voici un livre qu’il vous faut vous procurer. Le journaliste sportif, Marc Durand, publie un bouquin impressionnant qui raconte l’histoire méconnue d’une grande équipe de hockey, les Bulldogs de Québec. Durand a assuré la couverture des Nordiques de Québec pendant une vingtaine d’années à la télévision. Il dit avoir été intrigué par la bannière de Joe Malone au plafond du Colisée pour l’écriture du livre. Malone aura réussi à inspirer un autre amateur de sport longtemps après sa mort. 

Aujourd’hui, c’est l’écriture et la recherche passionnée du journaliste qui nous insufflent le plaisir de marcher dans les traces de Malone et de tous les joueurs et bâtisseurs de cette épopée de la naissance du hockey organisé. La tâche n’était pas simple. Elle requérait de longues recherches dans de trop rares sources d’informations et une patience d’ange. Durand a relevé le défi avec brio dans ce très bel album de 160 pages qu’est La Coupe à Québec, Les Bulldogs et la naissance du hockey

Comme l’histoire du hockey, le livre débute modestement. Les sources d’informations parcellaires des archives de journaux rendent le récit des premiers pas de notre sport national complexe et peu étoffé. Peu à peu naissent des héros et des fondateurs importants du hockey dans la vieille capitale. Durand tisse habilement et patiemment la toile de l’histoire des Bulldogs. La formidable recherche d’archives photographiques donne un visage à ces héros auxquels on apprend à s’attacher au fil du récit.

Bien sûr, le comte rendu devient carrément passionnant lorsque l’équipe prend de la maturité et obtient du succès. Les journaux couvrent davantage l’équipe dont les amateurs réclament de plus en plus de nouvelles. Les récits de Durand deviennent nécessairement plus étoffés et nous, lecteurs, découvrons avec plaisir les héros de cette odyssée. 

Apparaissent au fur et à mesure les Dolly Swift, Frank Stocking (le premier gardien vedette à Québec), Albert Scott, Rockett Power et autres piliers de la première époque des Bulldogs. Le succès viendra avec l’arrivée des noms plus connus des amateurs d’histoire du hockey: Mike Quinn, Paddy Moran, Joe Hall et Joe Malone, tous anglophones d’origine. 

Le bouillant Paddy Moran
Le gardien de buts aux origines irlandaises, Paddy Moran, a marqué l’histoire du club. Spectaculaire au possible, il était très populaire auprès des amateurs. Moran n’hésitait pas à faire des montées d’un bout à l’autre de la patinoire, à se battre avec la l’adversaire ou à lui cracher du tabac à chiquer au visage. Moran a joué pour Québec de 1901 à 1917, un longue période couronnée de succès dont deux conquêtes de la Coupe Stanley.

Encore une fois, l’économie aura raison de la franchise à Québec — l’histoire se répète. Les Bulldogs finissent par déménager à Hamilton. Ils deviennent les Tigers, autre équipe au parcours chaotique avec une finale dramatique et déchirante, comme si elle était inscrite dans l’ADN de l’équipe.

Ne manquez pas l’occasion d’encourager le travail remarquable de ce passionné d’histoire du hockey qu’est Marc Durand en vous procurant La Coupe à Québec.

Les gagnants de la Coupe Stanley en 1912-13, les Bulldogs de Québec de Paddy Moran et Joe Malone.
Photo tirée du livre.

mardi 9 avril 2013

Vente d’une carte T206 d’Honus Wagner aux enchères

Photo AP tirée du site d’ABC.



















Le réseau ABC annonçait cette semaine la vente aux enchères (électroniques) d’une carte de l’arrêt-court des Pirates de Pittsburgh, Honus Wagner, de la série T206. La maison d’enchères Goldin Auctions a vendu la carte de Wagner pour la somme de 2 105 770,50US$. Ce prix n’inclus probablement pas la cote de l’intermédiaire et les autres frais. Pas mal pour une pièce de carton d’environ deux pouces de hauteur. 

 Il ne s’agit pas de la plus forte somme obtenue pour une carte de Wagner. Une carte de cette même série d’American Tobacco datée de 1909 avait été vendue 2,8 millions en 2007. La cote octroyée par la firme de gradation PSA pour cette vente record était de «Mint» alors que la présente avait une cote de VG (5 sur une échelle de 10). 

La carte d’Honus Wagner dans la série T206 est considérée comme la pièce la plus prisée pour les collectionneurs de baseball à cause de sa rareté et de l’histoire fabuleuse qui l’entoure. En bref, Wagner, réalisant que des fabricants de cigarettes lui avait fait l’affront d’insérer une carte le représentant dans un paquet de cigarettes sans lui demander sa permission, a demandé le retrait immédiat de toutes les cartes qui le représentaient. Un petit nombre de fumeurs possédaient déjà cette carte. Celle-ci faisait apparemment parti du lot. Lisez toute l’histoire de cette carte légendaire en cliquant sur le lien suivant: Saint-Graal

dimanche 24 mars 2013

18e Salon national des collectionneurs à Drummondville 2013

Publicité du sirop Bee Hive annonçant les bagues et les pinces
à cravates Maurice Richard dans La Presse en 1950.
Le très intéressant Salon national des collectionneurs de Drummondville a enfin publié ses dates d’exposition. Il se tiendra les samedi 13 avril (9h30 à 17h) et dimanche 14 avril 2013 (10h à 16h) au 565 des Écoles.

Contrairement au Salon des collectionneurs de Montréal, il ne s’agit pas uniquement d’un salon pour collectionneurs sportifs, mais la foire vaut le détour pour les amateurs d’antiquités en général. Les souvenirs sportifs représentent moins de 20% des items exposés. Néanmoins, le salon offre au public l’occasion de voir des collections extravagantes qu’on ne peut voir ailleurs au Québec.

L’admission est de 8$ et de 2$ pour les enfants. Infos: salondescollectionneurs.com

Un autre salon digne d’intérêt est le Salon du passe-temps de Saint-Basile-le-Grand. On y annonce une grande variété de collections: autos miniatures, avions, cartes sportives, figurines, timbres, jeux de société, LEGO, modèles à coller, pistes de course, trains électriques…

Comme on ne l’a jamais visité, dur de dire à quoi s’attendre, mais l’offre est prometteuse. Il s’agit de la 5e édition. Il faut donc présumer qu’un certain succès semble entourer cette exposition.

L’exposition aura lieu le samedi 4 mai (10h à 17h) et dimanche 5 mai (10h à 16h) à l’Aréna Jean-Rougeau au 10 chemin Bella-Vista à Saint-Basile-le-Grand. Infos: Salon du passe-temps

jeudi 14 mars 2013

Changements dans les conférences et divisions dans la LNH - Detroit rejoint le Canadien dans l’Est

C’est maintenant officiel la division Centrale dans la Conférence de l’Est alignera quatre des six équipes appelées les «Originals six». Ainsi les Red Wings rejoindront le Canadien, les Bruins et les Maple Leafs dans la même division. Il ne restait que l’approbation des gouverneurs de la ligue pour officialiser cette procédure, ce qui fut fait aujourd’hui.

Les nouvelles divisions respectent beaucoup plus les fuseaux horaires des équipes en les regroupant dans leurs divisions respectives. Le désavantage est le déséquilibre des associations: l’Ouest compte 14 clubs et l’Est, 16. L’éventuel transfert des Coyotes vers Québec serait grandement compliqué par ce réaménagement. L’achat de l’équipe par Seattle deviendrait beaucoup plus logique car elle n’obligerait pas un nouveau remaniement des divisions.

Voici à quoi ressembleront les divisions pour la saison 2013-14:

Conférence de l’Ouest

Division A
Anaheim, Calgary, Edmonton, Los Angeles, Phoenix, San Jose et Vancouver

Division B
Chicago, Colorado, Dallas, Minnesota, Nashville, St.Louis et Winnipeg

Conférence de l’Est

Division C
Boston, Buffalo, Detroit, Floride, Montréal, Ottawa, Tampa Bay et Toronto

Division D
Caroline, Columbus, New Jersey, NY Islanders, NY Rangers, Philadelphie, Pittsburgh et Washington

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Des commentaires? Des suggestions? N’hésitez pas à nous écrire. 


mardi 12 mars 2013

In The Game présents au Salon de Montréal


Le promoteur du Salon de Montréal, Léandre Normand, vient d’annoncer la venue de la compagnie de fabricants de cartes de hockey In The Game au salon printanier de Montréal (23 et 24 mars 2013). Les collectionneurs qui seront présents au salon et ouvriront une boîte scellée de la série Heroes and prospects 2012-13 d’ITG recevront une carte spécialement marquée 1/1 de cette série. Cette série contient en autres la carte recrue d’Alex Galchenyuk ainsi qu’une carte autographiée par le jeune prodige du Canadien.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les collectionneurs du Québec. La présence d’ITG au Salon redonne un nouveau souffle à une organisation qui battait un peu de l’aile et se répétait année après année. Les jeunes amateurs et les collectionneurs de nouvelles séries (en opposition aux collectionneurs de vintage) seront excités par une si belle addition. Le salon de Montréal était un des rares à ne pas accueillir un des grands fabricants de cartes sportives. La grande ferveur des amateurs de hockey québécois ne méritait pas qu’on ignore ce marché plus que conquis de fans de hockey. Après tout, le Québec n’est-il pas la terre promise du hockey?

Très belle acquisition, M. Normand!

mardi 5 mars 2013

Confirmation officielle des dates du Salon de Montréal

L’organisateur du Salon de Montréal, Léandre Normand, vient de divulguer les informations concernant les Salons pour collectionneurs de Montréal. Non seulement, il confirme que les dates du 23 et 24 mars pour la 15e édition de son salon sports et jouets, mais il nous offre en prime les dates du salon d'automne soit les 25, 26 et 27 octobre 2013. 

Les deux salons ont toujours lieu au Centre Pierre-Charbonneau à Montréal (3000, rue Viau) juste à côté de l’Aréna Maurice-Richard.

Deux firmes de gradation seront présentes au salon printanier: ACA Certification et KSA Grading.

ACA Certification, une firme d’ici, offrira des prix spéciaux pour le salon, soit 15$ chacune pour moins de 10 cartes, 12$ chacune pour 10 à 19 cartes et 10$ chacune pour 20 cartes et plus. Michel Morin sera l’expert sur place.

Les prix d’entrée sont de 10$ pour les adultes, 8$ âge d’or et 6$ pour les jeunes de 6 à 16 ans. Des passeports pour les deux journées sont disponibles au coût de 15$.

La liste des anciens joueurs présents pour des séances d’autographes reste inchangée. Voir AUTOGRAPHES.

vendredi 1 mars 2013

Le Salon des collectionneurs de Montréal printemps 2013

Bien que rien ne semble officiellement confirmé par l’organisation, on peut déduire par les annonces faites sur le site d’AL Collections que le Salon des collectionneurs de Montréal aura lieu les 23 et 24 mars prochains. Le Salon est tenu au Centre Pierre-Charbonneau à Montréal.

Les invités annoncés sur le site d’Al Collections sont les suivants:


Le Salon de Montréal
Samedi 23 mars 11h à midi: Pierre Pilote - 20$
Samedi 23 mars 12h30 à 13h30: Denis Savard - 35$
Samedi 23 mars 14h à 15h: Steve Shutt - 25$
Samedi 23 mars 14h30 à 15h30: Chris Chelios - 40$

Dimanche 24 mars 11h à 11h30: Steve Penney - 10$
Dimanche 24 mars 12h à 12h30: Robert Sauvé - 10$
Dimanche 24 mars 12h30 à 13h: Réjean Lemelin - 12$

De plus, AL Collections organise des séances d’autographes privées (auxquelles le public ne peut assister) de Bobby Orr, Luc Robitaille, Steve Shutt, Marcel Dionne, Rogatien Vachon et Charlie Hodge. Voir le site d’AL Collections pour les détails.

NB: CONTRAIREMENT À CE QUI AVAIT ÉTÉ ANNONCÉ PRÉCÉDEMMENT, LE SALON NE DURE QUE DEUX JOURS SOIT LES SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 MARS.

mercredi 27 février 2013

La Ligue des cactus: une ligue pour contrer le racisme


Selon l’autobiographie de Bill Veeck, ancien propriétaire des Brewers de Milwaukee et des Indians de Cleveland, la Ligue des cactus a été partiellement créée pour fuir le racisme qui régnait en Floride dans les années 40. Après s’être assis près de deux noirs dans une section qui leur était réservée alors qu’il était propriétaire des Brewers de Milwaukee (une équipe des ligues mineures à ce moment), Veeck a dû changer de section à la suggestion de ses interlocuteurs qui lui ont signalé que la loi lui interdisait de rester. Veeck avait tenté d’intervenir auprès des autorités floridiennes, mais la démarche lui avait été pénible.

Bill Veeck a acheté les Indians de Cleveland en 1946. Il avait toujours été attiré par l’idée d’aligner des joueurs noirs dans son équipe, ce qu’il fit en embauchant Larry Doby, le deuxième joueur de couleur à évoluer dans les ligues majeures. En 1947, Veeck a convaincu les Giants de New York de suivre ses Indians à Phoenix pour y tenir leur camps d’entraînement et la Ligue des cactus était née.

Le populaire Bill Veeck dans une publicité pour la bière Blatz.

mercredi 20 février 2013

Faire la tournée des camps d’entraînement du baseball majeur en Floride



Le rêve ultime de l’amateur de baseball est de passer une vacance aux camps d’entraînement printaniers des équipes du baseball majeur. La Ligue des pamplemousses nous offre l’occasion de casser la froideur de l’hiver en allant voir les vedettes de 15 des 30 équipes du baseball majeur jouer sans pression sous le soleil radieux de la Floride. Quoi de mieux que de s’offrir une longue pause et de répondre à des questions existentielles comme: Derek Jeter est-il remis de sa blessure à la cheville ou comment Pedro Martinez se comporte dans son nouveau rôle d’entraîneur chez les Red Sox?

ITINÉRAIRE PROPOSÉ
Le Stade Roger Dean à Jupiter accueille les Marlins
et les Cardinals.
On se pose à l’aéroport de Fort Lauderdale et on en profite pour saluer la famille puis on se dirige à 60 milles au nord pour une première escale, à Jupiter

On assiste à un match des Marlins en huant Jeffrey Loria et on garde le meilleur pour la soirée, soit une partie des Cards.

On traverse la Floride d’est en ouest (139 milles) pour aller à Fort Myers et assister à un autre programme double puisque les Twins et les Red Sox y tiennent leurs camps d’entraînement.

Le lendemain, on met le cap sur Port Charlotte (Rays) ou Sarasota (Orioles) au choix. 

Les amateurs d’ici se doivent de faire une halte à Bradenton, où les Pirates de Pittsburgh s’entraînent, pour saluer le nouveau receveur des Pirates, Russell Martin (en français, bien sûr).
Ensuite un arrêt au camp des Yankees de New York à Tampa s’impose.

Le lendemain, on se prépare déjà au retour en filant vers l’aéroport d’Orlando. Une escale à Lakeland, où se tient le camp des Tigers de Detroit (depuis 77 ans!), puis une journée de plaisir à Disneyworld sont suggérés avant de prendre l’avion de retour à l’aéroport d’Orlando.

Vous aurez parcouru 420 milles et vous aurez assité à 8 matchs de baseball sous le soleil de la Floride. Bon voyage.