Certaines équipes ont emboîté le pas. Les Oilers ont produit leur propre téléréalité appelée Oil Change. Les Oilers, en pleine reconstruction, croupissent au fond du classement, mais la télésérie rapproche les fans de leur équipe. Au lieu de déserter les estrades, les fans voient les jeunes joueurs des Oilers durement gagner en maturité et continuent de les encourager grâce à la proximité créée par Oil Change.
Le Canadien n’en est pas là. Ils nous offert la série télé Nos Canadiens cette année, mais l’approche reste classique, un peu éloignée du fan qui assiste en spectateur distant. Le Canadien est tellement populaire à Montréal que la direction tente de dresser un mur pour éloigner les joueurs et entraîneurs des fans et des médias trop nombreux. Dommage. Ça viendra. Du moins, on l’espère.
L’équipe qui remporte la palme de l’audace est celle des Bruins. Pas de télésérie, mais un campagne publicitaire télé hilarante et irrévérencieuse qui met en vedette un ours, le symbole de l’équipe. Les Bruins n’ont jamais fait dans la dentelle comme équipe et leurs fans adorent ça. Cette campagne publicitaire leur ressemble.
L’ours lui-même est désopilant. Il apparaît dans presque toutes les publicités pour régler des comptes avec des fans qui ont commis une erreur et il n’y va pas de main morte. Dans une annonce, un partisan des Bruins offre une bière à une demoiselle qui l’accompagne et porte — Horreur! — un chandail du Canadien. L’ours le regarde avec un regard désapprobateur et le jeune homme lui souffle à l’oreille: «But she’s so pretty». La bière vole dans les airs et la bagarre éclate.
Rien ne vaut l’original. Voici quelques adresses pour regarder ces désopilantes publicités des Bruins.
http://www.youtube.com/watch?v=HwchenZolCE
http://www.youtube.com/watch?v=_HqvTuKittI&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=H7P9xU_09Ko&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=NRDuNwXeOzE&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=33wPudAT4x8&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=6cr89xbl26g
Publicité publiée dans l’édition du 7 décembre 1947 dans le journal La Patrie |
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